Le dimanche 15 décembre à 15h05, le CTA reçoit un appel pour détection de monoxyde de carbone positive dans l’église de Laprugne. Un concert y est organisé et plus de 150 personnes y assistent.
Aussitôt, le chef de centre de Laprugne avec son personnel, présent devant l’église afin de promouvoir le volontariat, donne l’ordre d’évacuer l’établissement et de diriger les personnes présentes vers la salle polyvalente. En effet, une trentaine de personnes présentent des maux de tête et nausées.
Parallèlement, le CTA engage un groupe de Gestion des Victimes de l’Avant (GVA), un groupe Poste Médical Avancé (PMA), un VIRT avec un RCH 3 et un renfort commandement (PC Bessay, chef de colonne, chef de site et DSM).
Après avoir différencié les victimes symptomatiques (maux de tête et nausées) des asymptomatiques dans deux salles différentes, l’intervention est structurée selon le dispositif ORSEC NOVI :
- Un PMA qui prend en charge et traite sous oxygène les victimes, sous l’autorité d’un officier PMA et d’un médecin PMA. Ce seront 31 victimes UR et 1 UA qui seront traitées sur place, dont Madame le maire de Laprugne ; seules 10 UR et 1 UA seront évacuées vers les centre hospitaliers de Vichy et Roanne.
- Un Point de Rassemblement des Impliqués (PRI) sous l’autorité d’un chef de secteur, rassemblant 127 victimes impliquées feront l’objet d’un dénombrement SINUS et d’un bilan avant de pouvoir regagner leur domicile.
Le dispositif SINUS a été mis en place et le bilan final fait état de 159 victimes réparties en 31 UR et 1 UA, et 127 impliqués. Les moyens du SDIS ont procédé à l’évacuation de 11 victimes dont 1 UA médicalisée par le SMUR Vichy.
La gendarmerie nationale et les SMUR de Vichy et Moulins étaient également présents sur les lieux.
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Rédaction ¦ SDIS 03
Photographies ¦ SDIS 03